1.   Avant tout : gardez votre calme ! Agir dans la précipitation pourrait être dangereux pour l’animal mais aussi pour vous ! La survie de l'animal pouvant être compromise, tout le monde peut procéder au transport vers le centre de soins, même s'il s'agit d'une espèce protégée, mais à condition de respecter ce qui suit.

2. Dans un premier temps approchez-vous délicatement de l’animal et vérifiez que ce dernier est bien en détresse. Cherchez visuellement les signes de blessures (plumes arrachées, plaie ouverte, sang séché, etc…). Cette première étape est particulièrement importante lorsqu’il s’agit de jeunes animaux : en effet, chez certains oiseaux par exemple, les juvéniles se retrouvent naturellement au sol mais continuent à être nourris par leurs parents qui ne sont jamais bien loin. Les jeunes racoons sont également laissés dans leur refuge par la maman lors de la recherche de nourriture.  Idéalement, ne récupérez un jeune animal que s’il est blessé, ou si ses parents ont visiblement été victimes d’un accident ou de prédation.

3.  Avant toute tentative de capture, protégez-vous ! En fonction de l’animal concerné, vous devez vous méfier des morsures et griffures (mammifères, reptiles), des serres (rapaces), ou encore des coups de bec et d’ailes (oiseaux d’eau). Dans la mesure du possible utilisez des gants pour vous protéger, à défaut ou même en complément l’utilisation d’un grand linge (serviette, drap) peut s’avérer très utile, voire un vêtement ample et épais. En effet, faire perdre sa vision à l’animal le rendra plus facile à attraper mais également, dans le cas des oiseaux en particulier, ceci atténuera le stress de la capture. Dans le cas d’un oiseau essayez toujours de ramener les ailes le long du corps dans une position naturelle et ne lui fermez jamais le bec à l’aide d’un adhésif. Certains oiseaux, comme les fous, ne possèdent pas de « narines », leur fermer le bec revient donc à les empêcher de respirer !

4. Une fois attrapée, la meilleure solution est de l’enfermer dans une boite ou un carton fermé (mais aéré !) afin de ne pas l’exposer (évite un stress supplémentaire) et de ne pas lui fournir un espace trop important dans lequel il pourrait se blesser en se débattant pour sortir.

5.  Il est très important de ne pas forcer l’alimentation. Vous pouvez lui mettre à disposition de la nourriture, à la condition de connaître son régime alimentaire ! Ne forcez jamais l’animal à boire non plus, les risques d’étouffement sont très importants !

6. Procédez à son transfert vers une structure de soins le plus rapidement possible et par le trajet le plus direct, les chances de survie d’un animal blessé ou en détresse diminuent extrêmement vite si les premiers soins ne sont pas prodigués dans les meilleurs délais. Lors du transport, protégez-vous des accidents de la route en vous assurant que l’animal ne peut en aucun cas être libre dans l’habitacle de votre véhicule !

Vous êtes en Guadeloupe ?

En Guadeloupe, le centre de soins SOS Faune Sauvage est habilité à recevoir, soigner, réhabiliter et remettre en liberté les animaux de la faune sauvage guadeloupéenne en détresse : 05.90.98.83.52.
Ce centre de soins est hébergé par le Zoo de Guadeloupe, localisé sur la route de la traversée 97125 Bouillante.

Vous êtes en Guyane ?

En Guyane, le centre de soins SOS Faune Sauvage est habilité à recevoir, soigner, réhabiliter et remettre en liberté les animaux de la faune sauvage guyanaise en détresse : 0594 31 73 06. (7/7j 365j/an, de 9h à 18h.)
Ce centre de soins est hébergé par le Zoo de Guyane, localisé sur la RD5 entre Macouria et Montsinéry, à 20mn de Cayenne et 30mn de Kourou.